La Calligraphie arabe
- art monde arabe
- 24 mai 2018
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Pour Buland Al-Haidari, la calligraphie arabe se place au-delà de tous les arts, elle est de l'ordre du sacré. Il dit : "C'est par le calame que Dieu a prêté serment, lui accordant le privilège de Sainteté et l'art du calame surpasse en importance tous les autres arts des arabes et des musulmans ; ce serment marque sa naissance."[1]
Dans l'épistémologie, la calligraphie est un mot grec, kallos, qui renvoie au "beau" et grapheïn, "écrire". C'est la manière de former les caractères d’une écriture afin qu’elle soit bien représentée et appliquée soigneusement. Pour Etienne Souriau, la calligraphie est "l'art de tracer une écriture douée formellement de propriétés esthétiques. On réserve généralement ce nom au cas de l’écriture manuscrite et plus ou moins cursive, à l’exclusion des caractères gravés d’une inscription ou de l’écriture typographique. Il serait inutile de montrer longuement que l’écriture tracée à la main est une sorte d’arabesque, qui peut avoir des qualités esthétiques, soit en restant sobrement mais élégamment tracée, soit en recevant divers ornements."[2]
[1] Buland Al-Haidari: La lettre arabe dans l'art pictural contemporain : in catalogue Art contemporain arabe, IMA, Paris, 1987, p34.
[2] Etienne Souriau, Vocabulaire d'esthétique, "Calligraphie ", p. 297.
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