Moustafa Farruk et Le recueil de l'image.
- art monde arabe
- 31 mai 2018
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مصطفى فروخ فنان تشكيلي لبناني من رواد الحركة الفنية فالعلم العربي.
ساهم مع فنانين اخرين في الترويج للفن الأكاديمي الغربي الذي كان في تلك الأونة
وسيلةً لدفع المجتمع العربي نحو الحداثة من منظور الإقتباس.
L'image académique est nouvelle pour les précurseurs de l'art moderne en terre arabe. Moustafa Farruk (1901-1957), marque par son œuvre picturale les débuts du mouvement artistique en Orient. Il fait partie d'une première génération d’artistes familiarisés avec l’art occidental qui voit le jour en Égypte en 1910, puis quelques années après dans les autres pays arabes.

L'art de Moustafa Farruk prône une filiation sans conteste à l'académisme occidental. Il produit un bon nombre de portraits, de paysages et de scènes orientalistes tels que Les Deux Prisonnières (1924-1926) dans un esprit romantique. Cette œuvre est construite comme une allégorie de la liberté, un grand classique de la peinture académique. Farruk dans l'exécution de cette image est tel qu'un Eugène Delacroix exécutant la Femme arabe assise à terre (1833).

Son œuvre est très imprégnée de l'art de la Renaissance Italienne et l'art Flamand. L'artiste revendique une filiation dans le fond et la forme à la tradition picturale occidentale. Il redéploie le même vocabulaire pictural que les maitres de la renaissance et les grandes références en art académique. Moustafa Farruk a côtoyé de près l’univers pictural en Europe, durant un séjour d'étude en Italie dans l'atelier du peintre Antononio Calcagnadoro. L'artiste est le premier pionnier de l'art moderne arabe à exposer dans un salon international. "En 1926, il parvient à exposer trois de ses tableaux à la Biennale de Rome. Il s'agissait d'un Autoportrait devant le miroir, Aube du jour, Crépuscule de la vie ainsi que d'un Oriental au Turban et à la barbe"[1]. L'intitulé même des images produites par l'artiste est une illustration d'une filiation assumée à des formes allégoriques que des artistes européens attribuent à leur œuvre.


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[1] Silvia Naef, À la recherche d’une modernité arabe. L’évolution des arts plastiques en Égypte, au Liban et en Irak, p.149.
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